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Le Littré (1880)

ABHORRÉ, ÉE (part. passé.)[a-bo-rré, rrée]

Abhorré comme il est. Abhorré de tous. Abhorré de tout ce qui l'environne. Néron abhorré par Rome et par les provinces.

Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré (BOILEAU Art poét. III)

Le nom de Polyphonte est partout abhorré (VOLT. Mér. v, 8)

.... Et, changeant la gloire en outrage, T'offrir un triomphe abhorré (LAMART. Médit. XIX.)

REMARQUE

Abhorré de, abhorré par. L'un et l'autre se disent. Plutôt de, quand abhorré est surtout considéré comme indiquant un état ; plutôt par, quand abhorré est surtout considéré comme participe passif. Néron, abhorré de ses sujets, succomba sous l'indignation générale. Néron a été abhorré par ses sujets. Plutôt de que par quand le nom n'a pas d'article : Abhorré de tous.

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