Le Littré (1880)
ABOYÉ, ÉE (part. passé.)[a-bo-ié, iée, ou aboi-ié, iée ; la prononciation varie]
1. Un sanglier aboyé par les chiens.
2. Fig. Un débiteur aboyé de tous ses créanciers.
• Le prince de Conti faisait un triste et humiliant personnage, accueilli de personne, aboyé de tous (SAINT-SIMON 48, 67)
3. Recherché ardemment, postulé.
• Après une si nombreuse promotion, j'attendrais longtemps un régiment vacant, aboyé des familles et des officiers (SAINT-SIMON 102, 89)