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définitions

abrègement (n.m.)

1.action d'abréger.

abrégement (n.m.)

1.action d'abréger.

Le Littré (1880)

ABRÉGEMENT (s. m.)[a-brè-je-man]

Action d'abréger. L'état de ce qui est abrégé. L'abrégement d'un livre. Ceux qui ont voulu introduire les tables ont été trompés par l'abrégement des paroles, Port-Royal, dans BOUHOURS, Nouv. Rem. Mot utile et justifié par un usage constant.

HISTORIQUE

XIIIe s.Et aussi ne peut nus [nul] doner abregement de servitutes de fief (BEAUMANOIR XLV, 25)Quant on est semons por service de tix [tels] fiés, on doit offrir à son segneur ce qui est duz por le [la] reson de l'abregement (BEAUMANOIR XXVIII, 7)

XVe s.Mais, pour l'abregement de l'oeuvre, De point en point [je] le te descoeuvre (LA FONT. 923)

ÉTYMOLOGIE

Abréger.

ABRÉGÉMENT (adv.)[a-brè-jé-man]

D'une manière abrégée. Adverbe usité autrefois et qui n'a rien qui l'empêche d'être usité de nouveau, puisqu'il se comprend sans peine.

HISTORIQUE

XVe s.Pour abregement guerir ou mourir, Plus ne puis fournir, Se sens ne m'aprent (CH. D'ORL. Rondeau.)Et le plus abregement que faire se peut, le bailli comanda qu'on depeschast notre pauvre coquart (L. XI Nouv. 75)

ÉTYMOLOGIE

Abrégé, par contraction pour abrégée, et ment suffixe (voy. MENT).