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Le Littré (1880)

ADONC (adv.)[a-don-k]

En ce moment, alors.

Adonc Darius pousse sa dague, et d'aventure n'atteignit que le mage (P. L. COUR. II, 191)

Vieux.

HISTORIQUE

XIIe s.Adonc aurez vostre guerre finie (Roncisv. p. 28)Adonc florist mes cuers et mes vouloir En bone amour.... (COUCY VIII)

XIIIe s.Il estoit adonc quaresmes (VILLEH. 18)Adont tenoient Franc les Tyois [Allemands] pour amis (Berte, V)

XVe s.Ce fut l'an de grace nostre seigneur 1326, le jour de Noel [que fut couronné Édouard III], et pouvoit avoir adonc environ seize ans (FROISS. I, I, 27)Il n'estoit adoncques riens dont il eust si grant crainte que de perdre son auctorité (COMM. VI, 7)

XVIe s.Les gendarmes ont jeté le sort, qui se tiroit adonc d'un chapeau ou d'un bocal (CALV. 150)Et si tout est confus, qui adoncques dira Les hymnes de ta gloire et ton nom benira ? (RONS. 872)Quand le sentiment du feu fut passé jusques à la chair vifve, adonc commencerent les boeufs à se debatre (AMYOT Fab. 17)

ÉTYMOLOGIE

À et donc ; wallon, adon ; provenç. adonc ; anc. catal. adonchs ; ital. adunque.