Le Littré (1880)
AFFERMI, MIE (part. passé.)[a-fèr-mi, mie]
Rendu ferme. Affermi sur ses pieds. Maison affermie sur ses fondements. Trône affermi dans la maison de Hugues Capet. Un État affermi. Paix affermie. Autorité mal affermie. Affermi dans son opinion.
• Le tremblement de terre de Lisbonne empêche-t-il que vous n'ayez fait le voyage de Madrid à Rome sur la terre affermie ? (VOLT. Dial. XXIV, 4)
• Ce même Bajazet, sur le trône affermi, Méconnaîtra peut-être un inutile ami (RAC. Baj. I, 1)
• Les Dieux m'ont secourue, et mon coeur affermi N'a rien dit ou du moins n'a parlé qu'à demi (RAC. Mithr. II, 1)
• Mais si dans son devoir votre coeur affermi Voulait ne point s'entendre avec son ennemi.... (RAC. Brit. III, 1)
• Rien ne remuait en Judée contre Athalie : elle se croyait affermie par un règne de six ans (BOSSUET Hist. I, 6)
• Un prince est sur son trône à jamais affermi, Quand il est honoré du nom de son ami (CORN. Nicom. III, 2)
• Enfin notre bonheur est-il bien affermi ? (CORN. Hor. I, 4)
• Je vois que Cécile l'accuse ; Dans un projet coupable il le fait affermi (TH. CORN. Essex, II, 3)