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Le Littré (1880)

AFFLORINEMENT (s. m.)[a-flo-ri-ne-man]

L'ensemble de l'évaluation des fiefs.

D'autres gentilshommes ont demandé si c'est mon père ou moi qui paye l'afflorinement des fiefs, terme barbare que j'espère voir bientôt bannir de la langue provençale (MIRAB. Collect. t. I, p. 115)

ÉTYMOLOGIE

À et florin. En Provence les contributions étaient réparties entre les trois ordres. C'étaient les biens et non pas les personnes qui les devaient. La noblesse répartissait entre les fiefs la part d'impôt qui retombait à sa charge. à cet effet, la valeur de chaque fief était représentée par un certain nombre d'unités qu'on nommait florin. Le florin, monnaie de l'empire, n'était plus en Provence, ni une monnaie de compte, ni une monnaie ayant cours ; c'était une mesure commune qui servait à estimer le prix et le revenu de chaque fief.