définitions
Le Littré (1880)
AFFRIANDER (v. a.)[a-fri-an-dé,]
1. Rendre friand. N'affriandez pas les enfants.
2. Attirer par l'appât de quelque chose d'agréable au goût. On affriande les oiseaux, les poissons par l'appât.
3. En termes de fauconnerie, affriander c'est encourager un oiseau, en lui offrant une nourriture qu'il aime.
4. Fig. Attirer par quelque chose d'agréable, d'avantageux. Rien n'affriande comme l'espoir du gain.
HISTORIQUE
XVIe s.— Aucuns d'iceux sont aussi afriandez des soldes estrangeres (LANOUE 179)— Affriandé au travail par la beauté de sa besongne (D'AUB. Hist. II, 485)— Le millet frit dans du miel affriandit les pigeons dans le colombier pour ne l'abandonner jamais (O. DE SERRES 400)— Les Florentins, Luquois, Genevois afriandez de la grandeur du profit, apporterent une infinité d'or et d'argent en France (J. BOYVIN Disc. sur les monnoyes.)— Elle l'a trop affriandé [en parlant d'un enfant] (PALSG. p. 483)
ÉTYMOLOGIE
À et friand ; bourguig. efriandé.