définitions
aileron (n.m.)
1.extrémité de l'aile d'un oiseau ; également en cuisine : " aileron de dinde"
2.nageoire de certains poissons "aileron de requin (courant), de carpe (rare)"
3.extrémité de l’aile d’un avion permettant de contrôler la direction ; volet articulé, à l'arrière des ailes d'un avion, permettant de virer.
4.partie du plumage de l'aile des oiseaux, dont les plumes qui le forment sont appelées rémiges bâtardes parce qu'elles ne servent pas directement au vol.
5.membre large et plat des animaux aquatiques spécialisés pour la nage
6.(marine)panneau amovible servant à agrandir un gouvernail ; pièce formant un plan de dérive.
7.(architecture)pièce d'architecture baroque ou classique à la forme de console renversée qui sert à rétablir une harmonie entre deux étages de largeurs inégales et peut éventuellement servir de contrefort pour l’étage supérieur.
8.(anatomie)nom donné à une portion d'organe en raison de sa forme "ailerons de la rotule, du pharynx, du sacrum"
9.(argotique)partie du membre supérieur entre l'épaule et le coude.
10.(marine)dérive latérale d'un navire
Le Littré (1880)
AILERON (s. m.)[è-le-ron]
1. Extrémité de l'aile d'un oiseau, à laquelle tiennent les grandes plumes. Cet oiseau a un aileron rompu.
2. Nageoires de quelques poissons. Les ailerons d'une carpe.
3. Par analogie.
• Il porte un pourpoint à ailerons (LA BRUY. 13)
4. Petites planches qui garnissent les roues d'un moulin à eau, et servent à le faire tourner.
5. En architecture, se dit de petites consoles dont on décore les lucarnes.
6. En termes de marine, se dit des deux planches que l'on cloue momentanément sur le gouvernail, pour en augmenter l'effet dans les passes étroites.
7. Petit bord d'étoffe qu'on mettait aux pourpoints, pour couvrir les coutures du haut des manches.
8. En serrurerie, aileron d'une fiche, partie d'une fiche qui entre dans le bois comme un tenon dans sa mortaise.
HISTORIQUE
XVIe s.— L'armée presenta de ce costé 3000 lansquenets en gros, et tous leurs arquebusiers françois à divers ailerons (D'AUB. Hist. I, 285)— Le reste en deux aeslerons aux costez, et quelques-uns en confusion devant (D'AUB. ib. II, 170)— Les autres se servent de ces deux pieces appellées ailerons, et les mettent à costé des tenailles : l'une dessus et l'autre dessous [pour tirer la pierre] (PARÉ XV, 45)— Il semble voir l'artichau sortir freschement du jardin, avec ses ailerons pointus et entiers, et sa naïfve couleur verte (O. DE SERRES 856)
ÉTYMOLOGIE
Aile.