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définitions

aine (n.f.)

1.partie du corps entre la cuisse et le bas-ventre.

2.baguette sur laquelle on enfile les harengs à fumer.

aîné (n.m.)

1.enfant né le premier, d'entre ses frères et sœurs.

2.enfant qui est plus âgé qu'un de ses frères et sœurs.

aîné (adj.)

1.né en premier, d'entre ses frères et sœurs.

2.qui est plus âgé qu'un de ses frères et sœurs.

Aine (n.)

1.(Cismef)Dépression anguleuse entre la racine de la cuisse et l'abdomen.

Le Littré (1880)

AINE (s. m.)[ê-n']

Le pli de la cuisse au bas du ventre.

Des taureaux auxquels ils [les bourreaux] mirent dans l'aine des fers ardents (VOLT. Phil. V, 81)

HISTORIQUE

XIIe s.Si le navrunt el aine.... (Job, 444)

XIIIe s.N'onc por Adonis n'ot tel paine, Quant li senglers l'ot mors en l'aine, Dont il morut à grant hascie (la Rose, 10550)

ÉTYMOLOGIE

Wallon, ine et ewez ; provenç. mod. lengue, pour l'engue ; espagn. engle ; ital. inguine ; d'inguen, aine ; sanscr. anji, parties honteuses.

AINE (s. f.)[ê-n']

1. Technologie. Petit bâton qu'on passe dans la tète des harengs destinés à être fumés.

2. Aine et demi-aine, pièce de peau de mouton qui sert à joindre une éclisse et une têtière dans un soufflet d'orgue.

AÎNÉ, ÉE (adj.)[è-né, née]

1. Celui des enfants qui est né le premier. Fils aîné. Fille aînée. Frère aîné. Soeur aînée.

2. Le fils aîné de l'Église, qualification donnée autrefois au roi de France.

3. La fille aînée des rois de France, titre que prenait autrefois l'Université.

4. S. m. Fils aîné. C'est là l'aîné de mes fils.

De deux princes jumeaux nous déclarer l'aîné (CORN. Rodog. I, 1)

Quel intérêt Nous fait tous deux aînés quand et comme il vous plaît ? (CORN. ib. IV, 6)

5. S. f. Aînée, fille aînée. Il a marié l'aînée de ses filles.

6. Frère aîné. Il est jaloux de son aîné.

7. Qui est plus âgé qu'un autre. C'est mon aîné. Respectons nos aînés.

8. Aîné de Normandie, aîné particulièrement avantagé.

J'ai vu 54 lettres de cachet dans ma famille, et j'en ai eu 17 pour ma part ; ainsi, vous voyez que j'ai été partagé en aîné de Normandie (MIRABEAU Collection, t. IV, p. 106)

HISTORIQUE

XIIIe s.À cinq labiaus de gueule l'ainsnés fils le porta [porta son écu] (Berte, CXXXI)Li aisnés ot non Robiers, et li mains né Loeys (Chr. de Rains, p. 2)En tel point que ses ainsnés fix n'avoit pas aage d'entrer en l'ommage de ce que se [sa] mere avoit aquesté (BEAUMANOIR XII, 10)Tant fust ce que eles fussent ains nées des premiers mariages (BEAUMANOIR XIII, 6)Son ainzné frere qui eust mis contredit et chalonge, s'il faire le peust (Ass. de Jérus. I, 220)

XVe s.La roine et son ains-né fils (FROISS. I, I, 9)

ÉTYMOLOGIE

L'historique, décomposant le mot, montre l'étymologie : ains, avant (voy. AINS) et né : né avant (voy. ). Espagn. entenado, enfant d'un premier lit ; ital. antenato, ancêtre.