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définitions

entrant (adj.)

1.qui entre dans un groupe; qui débute une activité temporaire.

entrant (n.m.)

1.personne qui entre.

2.marchandise qui entre en concurrence avec une marchandise déjà établie sur la marché
"un nouvel entrant bien médiatisé est l'ordinateur de poche"

Le Littré (1880)

ENTRANT, ANTE (adj.)[an-tran, tran-t']

1. Qui entre. Demandez leurs billets aux personnes entrantes.

Substantivement. La personne qui entre. Les entrants et les sortants.

La liaison des scènes se fait par la vue, quand l'entrant a vu le sortant, ou le sortant l'entrant, ou qu'ils se sont vus l'un l'autre (BATTEUX Traité de la poés. dram. chap. 4)

2. Par extension, qui prend son tour dans l'exercice temporaire d'une fonction. Le vérificateur entrant.

Substantivement.

Il sort tous les ans de l'école de Paris trois élèves qui vont à l'école de Rome, et qui font place à trois nouveaux entrants (DIDEROT Salon de 1767, Oeuv. t.XV, p. 154, dans POUGENS)

3. Fig. Qui entre, qui pénètre, qui s'insinue. Un homme dont le caractère a je ne sais quoi d'entrant.

Sois entrant, effronté, et sans cesse importune ; En ce temps l'impudence élève la fortune (RÉGNIER Sat. III)

Je ne suis pas entrant, ma façon est rustique (RÉGNIER ib.)

Il [le roi] n'aimait pas Mme de Noailles ; elle avait trop d'esprit pour lui, et trop entrante, et trop intrigante (SAINT-SIMON LV 170)

HISTORIQUE

XIIe s.Moult m'est bele la douce commencence Du nouveau tens à l'entrant de pascor [Pâques] (Couci, XVI)

XIIIe s.Et par le commun conseil des François et des Grieus fu devisé que li noviaus empereres seroit coronnés à la feste Saint Piere, à l'entrant d'aoust (VILLEH. LXXXVII)

XVe s.Il est entrant [d'un facile accès], il a ses loix, Il accorde à chascun ses droiz (EUST. DESCH. Poésies mss. f° 205, dans LACURNE)

XVIe s.Je voudrois que le duc d'Albe fust plus entrant qu'il n'est en compagnie (BRANT. Duc d'Albe.)

proposition : lemmes