définitions
envoyé (n.m.)
1.(politique)personne envoyée en mission.
Le Littré (1880)
ENVOYE (s. m.)[an-voî]
Un des noms vulgaires du serpent qu'on nomme aussi orvet et aveugle (anguis fragilis).
ENVOYÉ, ÉE (part. passé.)[an-vo-ié, iée ; plusieurs disent an-voi-ié, iée]
1. Qu'on a fait aller vers. Un messager envoyé à la hâte.
Substantivement. Celui qui a quelque mission. Un envoyé du grand seigneur.
• Un ange est un envoyé ; mais voici un envoyé d'une dignité merveilleuse, un envoyé qui a un temple, un envoyé qui est Dieu et qui entre dans le temple comme dans sa propre demeure (BOSSUET Hist. II, 4)
• Lui, l'envoyé du ciel et le seul interprète (VOLT. Fanat. I, 2)
• Vous allez des Romains entendre la réponse, Votre envoyé paraît (SAURIN Spart. I, 2)
• Dans le sérail comptez combien de têtes Vont saluer les envoyés chrétiens (BÉRANG. Psara.)
Particulièrement. Ministre envoyé par un souverain ou par une république, mais dont la dignité est inférieure à celle d'ambassadeur. Un envoyé extraordinaire.
Envoyée, s. f. La femme d'un envoyé.
2. Qu'on a fait porter vers. Un cadeau envoyé à un ami.
REMARQUE
On dit envoyer avec un infinitif : On l'envoya annoncer la nouvelle.— La Fontaine a employé de cette façon le participe ; emploi qui est rare : Le vôtre [opéra] est plein de grands événements, Gens envoyés peupler les monuments, Beaucoup d'effets, de fureur martiale (LA FONT. Poésies mêlées, à Turenne, XLII) Et aussi St-Simon : Barbesière, envoyé de l'armée d'Italie conférer avec l'électeur de Bavière, fut pris déguisé en paysan, 117, 23.