rechercher :

Le Littré (1880)

ÉOLIPYLE (s. m.)[é-o-li-pi-l']

Terme de physique. Instrument consistant en une sphère creuse pourvue d'un tube à mince ouverture, qui, remplie d'eau et chauffée, donne issue à un jet impétueux de vapeur.

L'eau qui reste en l'éolipyle Ne se refroidit pas quand il devient moins plein ; L'airain soufflant fait voir que la liqueur enclose Augmente de chaleur, déchue en quantité (LA FONT. Quinquina, II)

Sorte de ventilateur que les fumistes emploient pour former un courant d'air et chasser la fumée.

HISTORIQUE

XVIe s.Aeolipyle, porte d'Aeolus ; c'est un instrument clos, auquel est un petit pertuis, par lequel, si mettez eau et l'approchez du feu, vous verrez sortir vent continuellement (RAB. Notes sur le livre IV, ch. 44)

ÉTYMOLOGIE

Éole, et porte en grec (voy. PYLÔNE).