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Le Littré (1880)

ERRÉPHORE (s. f.)[è-rré-fo-r']

Terme d'antiquité. Femme portant les choses saintes dans une cérémonie religieuse.

Il [le péplum de Minerve] était l'ouvrage des erréphores qui le brodaient de leurs mains virginales (L. DE RONCHAUD Journ. offic. 25 août 1872, p. 5689, 1re col.)

Des figures debout, lesquelles auraient toute la rectitude de cariatides ou d'erréphores (H. HOUSSAYE Rev. des Deux-Mondes, 1er fév. 1875)

ÉTYMOLOGIE

La traduction du grec est incertaine (à part la traduction du grec, qui porte) les uns voyant, dans la première partie du mot, une syncope du grec, secret : portant les choses secrètes ; les autres, le mettant en rapport avec le grec, fille de Cécrops, ou bien au sens de prémices : portant les prémices.