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Le Littré (1880)

ESSUYÉ, ÉE (part. passé.)[è-sui-ié, iée]

1. Dont on a ôté l'humidité. Le corps bien essuyé après un bain.

Dans un temps où la terre n'était pas encore bien essuyée des eaux du déluge (DIDER. Opin. des anc. philos. (Chinois).)

Fig.

À peine à demi essuyé du naufrage (MASS. Car. Mélange.)

2. Enlevé, en parlant d'une humidité.

Fig.

Quels pleurs par un amant ne sont pas essuyés ! (RAC. Iphig. II, 3)

3. Dont on a ôté une tache, un enduit.

Ce n'est plus qu'un coeur bas, un coquin ténébreux ; Son visage essuyé n'a plus rien que d'affreux (BOILEAU Épît. IX.)

4. Supporté. De mauvais traitements longtemps essuyés.

proposition : lemmes