Le Littré (1880)
ESTRIVER (v. n.)[è-stri-vé]
Terme vieilli. Être en querelle.
• Avecque tes voisins jour et nuit estriver (RÉGNIER Sat. XIII)
HISTORIQUE
XIIe s.— Donc en ont comencié entre eus à estriver (Th. le mart. 140)
XIIIe s.— Ce dit Renars : n'i a mie ; Fox est qui vers seignor estrive ; Jamais, à nul jor que je vive, Ne ferai rien qui lui desplaise (Ren. 18263)
XVIe s.— La philosophie n'estrive point contre les voluptés naturelles, pourvu que la mesure y soit jointe (MONT. III, 380)
ÉTYMOLOGIE
Estrif.