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définitions

métropole (n.f.)

1.état considéré par rapport à ses colonies ou ses dépendances extérieures.

2.ensemble des personnes vivant dans une municipalité de grande taille (plus de 400.000 habitants en France)

Le Littré (1880)

MÉTROPOLE (s. f.)[mé-tro-po-l']

1. Autrefois, capitale, ville principale d'une province.

Ils privèrent la ville [Antioche] du titre de métropole de la Syrie et de l'Orient et le donnèrent à Laodicée (FLÉCH. Hist. de Théodose, III, 80)

On sait parfaitement qu'une ville peut avoir été à la fois métropole, ensuite colonie, puis être redevenue métropole ; les empereurs accordaient ces faveurs à quelques villes, et les en privaient au moindre mécontentement (TÔCHON D'ANNECI Instit. Mém. inscr. et bell. lett. t. VI, p. 540)

2. Aujourd'hui, ville avec siége archiépiscopal.

Les métropoles civiles ont été les métropoles ecclésiastiques, excepté en Afrique, où l'évêque le plus ancien de chaque province en devenait le métropolitain (DUMARSAIS Lib. égl. gall. part. 2e, max. 14)

Adjectivement. Église métropole, église métropolitaine ou archiépiscopale.

3. Il se dit quelquefois pour capitale d'un État.

Les métropoles des empires sont les foyers de l'esprit national, c'est-à-dire les endroits où il se montre avec le plus d'énergie dans le discours, et où il est le plus dédaigné dans les actions (RAYNAL Hist. phil. IX, 1)

4. État considéré relativement aux colonies qu'il a fondées et qu'il possède.

On a établi que la métropole seule pourrait négocier dans la colonie (MONTESQ. Esp. XXI, 21)

HISTORIQUE

XIVe s.Que chascune eglise metropole, c'est à dire archeveschié (Chr. de St-Denis, t. I, f° 159, dans LACURNE)

ÉTYMOLOGIE

Termes grecs, l'un est dérivé du mot signifiant mère, et l'autre se traduit par ville.