définitions
épris (adj.)
1.envahi de passion pour qqn.
Le Littré (1880)
ÉPRIS, ISE (part. passé d'éprendre)[é-prî, pri-z']
1. Qui est en feu. Des tisons bien épris.
2. Fig.
• C'est ou d'elle ou du trône être ardemment épris Que vouloir ou l'aimer ou régner à ce prix (CORN. Rodog. III, 5)
• Épris de colère et d'amour (ROTROU Antig. v, 3)
• ....Les deux troupes, éprises D'ardent courroux, n'épargnaient nuls moyens (LA FONT. Fabl. VII, 8)
• Âme raisonnable, toi qui es née pour l'éternité et pour un objet éternel, tu deviens éprise et captive d'une fleur que le soleil dessèche (BOSSUET la Vallière.)
• Il y a des âmes sales, pétries de boue et d'ordure, éprises du gain et de l'intérêt, comme les belles âmes le sont de la gloire et de la vertu (LA BRUY. VI)
• Je vois qu'un fils perfide épris de vos beautés.... (RAC. Mithr. II, 4)
• Sans craindre ces vertus qu'ils admirent en vous, Dont j'ai vu Rome éprise et le sénat jaloux (VOLT. Brutus, II, 2)
• Épris de mille erreurs (M. J. CHÉN. Fénel. I, 2)
On trouve épris pour.
• Un esprit vrai doit être épris Pour des vérités éternelles (VOLT. Épît. 33)
Absolument. Amoureux.
• Car enfin il vous hait ; son âme ailleurs éprise.... (RAC. Andr. II, 2)
• Et toujours plus épris et toujours plus fidèle (VOLT. Scythes, II, 3)